Jusqu'ou ira la Chine ?
La Chine, malgré son ouverture à l’économie de marché, demeure une dictature : exécutant ses opposants en place publique (10 000 exécutions par an selon Amnesty International), pratiquant la torture, l’enfermement arbitraire (250 000 personnes selon A.I.), la répression dans le sang (Tien An Men 1989) et la persécution du peuple tibetain. Mais ces atteintes aux droits de l’Homme ne sont pas une incitation à la violence et au racisme .
La répression au Tibet se déroule toujours à huis clos. Les rares informations sont celles diffusées par des médias en tibétain basés à l’étranger ou par des organisations protibétaines. Ainsi, Radio Free Asia a affirmé, le 28 mai, qu’un Tibétain, Nyima Drakpa, avait été arrêté mi-avril dans la province du Sichuan pour avoir donné des informations à des journalistes basés hors de Chine.
Par ailleurs, Reporters sans frontières dénonce le harcèlement dont sont victimes les Chinois qui prennent position en faveur des Tibétains. Après les sanctions début mai contre l’éditorialiste Chang Ping, deux avocats, Teng Biao et Jiang Tianyong, viennent de se voir refuser le renouvellement de leurs licence professionnelle pour avoir signé en avril une lettre ouverte demandant que les Tibétains arrêtés puissent bénéficier de l’assistance juridique prévue par la loi chinoise.
De même, la blogueuse et intellectuelle tibétaine Tsering Woeser est victime de menaces et de piratage informatique en raison de ses articles sur la situation au Tibet. Le 27 mai, son blog et son compte Skype (téléphonie via Internet) ont été piratés. "Mon mot de passe a été changé et je ne peux plus me connecter à mon compte. D’après ce que je sais, le hacker est déjà en relation avec certains de mes contacts, ce qui les place dans une situation aussi dangereuse que la mienne", a-t-elle confié à Reporters sans frontières.
Qui osera dire stop à la Chine ?
New men in black according to Istvan
Les espèces en voie de disparition : L'ours polaire
L'ours polaire
Taille : jusqu'à 3,50 m
Poids : jusqu'à 600 kg
Espérance de vie : 35 ans
Alimentation : son plat préféré est le phoque
Répartition géographique : au Pôle nord, au bord de l'océan Arctique.
Parmi les huit espèces d'ours vivant à l'heure actuelle, c'est l'ours polaire le plus grand, le plus lourd et le plus puissant. C'est aussi lui qui vit le plus au nord, et qui supporte les températures les plus basses.
L'ours polaire (ou ours blanc) possède une excellente protection contre le froid : son épais pelage ne laisse pas passer l'eau, et l'épaisse couche de graisse qui se trouve sous la peau lui permet de résister à des froideurs extrêmes. C'est également grâce à cette importante couche de graisse que les ours polaires peuvent passer de longues périodes sans manger. C'est ainsi que lorsqu'ils se cachent dans leur tanière pour échapper aux froids les plus intenses de l'hiver, ils peuvent rester des mois sans manger.
L'ours polaire est en effet menacé par le réchauffement du climat de la Terre. Nous produisons de plus en plus de gaz qui réchauffent l'atmosphère terrestre (gaz provenant notamment de la combustion du mazout pour le chauffage de nos maisons, ou de l'échappement de nos voitures) : le climat se modifie donc, ce qui a notamment pour effet de faire fondre les glaces des pôles. La pollution joue également des mauvais tours aux ours polaires. Les matières toxiques que nous répandons dans la mer sont consommées par les petits organismes marins : ceux-ci sont à leur tour consommés par les poissons, qui sont eux attrapés par les phoques, ces derniers étant la proie des ours. C'est ainsi que les ours emmagasinent les poisons qui se sont accumulés dans l'organisme des différents animaux qui composent ce que l'on appelle la pyramide alimentaire.
Fabien Nobile, des collections "Urban Chic" résolument originales
Je suis rentré à l'ESMOD (école internationale de mode, stylisme et design) de Paris en 1995. J'ai étudié trois ans dans cette école. Lors de mes deux premières années, j'ai pu apprendre les bases du stylisme et du modélisme mais j'ai très vite compris que le modélisme n'était pas mon truc... et j'ai donc choisis le stylisme en cours de deuxième année puisque c'était ce qui m'intéressait . Ma troisième année a été très enrichissante puisque c'était celle des stages... J'ai fait plusieurs stages de trois semaines - un mois (dont un stage chez Bill Tornade) mais c'est hyper court car on n'a ni le temps de s'intégrer, ni le temps de voir ce qui se passe ! J'ai eu la chance de finir mes stages chez GUCCI. J'y ai bossé pendant 1 an et c'était génial ! J'ai pu en plus toucher à tout... Et en plus chez GUCCI, c'est l'Italie et les matières sont hallucinantes. Quand tu as 18 ans et que tu arrives là-dedans... Tu peux vraiment t'éclater puisque la créativité est colossale ! Mais j'ai fini par partir...
Je suis parti par rapport à un problème d'identité... J'aurai pu faire une année supplémentaire mais c'est difficile de trouver ta
place dans un groupe où bossent 60 personnes ! J'ai un tempérament assez exclusif en plus alors quand quelqu'un vient te voir en te rappelant " c'est pour GUCCI " assez fréquemment, c'est un peu
stressant ! Et puis bon, le contact était vraiment inexistant. On sentait la grosse machine ! Mais ça reste une super expérience !
Tu as donc commencé par les stages, comme beaucoup de jeunes créateurs... C'est quelque chose que tu conseilles ?
Absolument ! Les stages apportent vraiment quelque chose de colossale, je le conseille à tous ceux qui veulent se lancer dans la mode !
C'est un bagage énorme ! Ça permet de bosser et d'être efficace tout de suite car ce qu'on te demande après ta sortie d'école, c'est d'être opérationnel immédiatement ! Mes stagiaires doivent
être capables de faire des découpes à plat, des moulages et tout ce qu'ils sont sensés avoir appris ! Il y a beaucoup de demandes pour très peu de places alors on choisit les meilleurs, c'est
normal !
On a un autre point de vente dans le 14ème et un showroom rue Saint Honoré à Paris. C'est pour l'instant uniquement parisien car pour trouver des
" multi marques - créateurs " en France, il faut avoir énormément de presse, comme Gaspard Yurkievich qui cartonne depuis 3 ans ! Quand tu débutes, les gens trouvent ça sympa mais ne concrétisent
rien ! C'est aussi pour cette raison que j'ai mis une boutique en ligne (www.fabiennobile.com)
Et si ça marche vraiment bien, tu peux ouvrir ta boutique puisque tu as déjà une notoriété et un peu d'argent à investir... ; pour toucher un maximum de personnes. La rentabilité n'est pas
négligeable non plus... si j'avais su avant, je l'aurais fait plus tôt ! Pour un jeune créateur qui sort d'une école; je lui conseille de commencer par un site de vente en ligne parce que c'est
un investissement beaucoup moins coûteux qu'une boutique et c'est surtout beaucoup plus rentable rapidement ! Il doit compter l'investissement dans les matières et le travail de ces dernières et
ensuite, il n'y a que les envois... Mais c'est inclus dans la marge du prix !
Moi, c'est de l'Urban Glam... J'aime le côté glam mais en même temps, j'ai toujours un côté très sport. J'ai envie que les gens se sentent à
l'aise dans mes vêtements. On a beaucoup d'élastane dans la plupart des vêtements afin que, même si c'est très structuré, on puisse quand même bouger et être bien dedans. J'ai horreur d'être
étriqué ! Je peux passer des jours, voire des semaines à choisir mes matières parce que c'est très important !
La plupart des matières viennent d'Italie. Ce sont les meilleurs... Ils représentent 95 % de mes fournisseurs.
Ça m'arrive... Mais moins qu'avant ! Avant je pensais que j'allais perdre l'idée et que je devais impérativement la noter ! Maintenant c'est plus
une envie sur le moment, sans oublier pour autant le côté tendance. Même si je ne colle pas au fashion actuel, c'est important de rester dans les codes couleurs et dans les codes matières de la
mode actuelle ! Je fonctionne maintenant plus à l'envie des gens. Comme on a un retour direct de la clientèle, on sait tout de suite ce dont ils ont envie. On sait que les mecs ont envie d'un
côté rock cet hiver alors on va jouer à fond là-dessus. On a aussi le côté militaire qui se maintient depuis 2 / 3 ans ! Les mecs ont toujours envie de ça... Mais dans des
matières plus neuves... J'ai fait tout un ensemble esprit jogging militaire, tout en satin et en soie pour les clients !
Oui. Les clients viennent à la boutique. Soit ils choisissent sur les modèles en magasin, sur des formes qu'on a pu faire et qui peuvent faire
évoluer le vêtement... Soit c'est la couleur ou la matière qui ne leur plaît pas. À ce moment là, ils choisissent quelque chose qui leur correspond d'avantage ! On utilise en général des matières
naturelles et synthétiques mais certaines personnes ne supportent pas; elles préfèreront 100 % coton ou 100 % naturel. Dans ces moments-là, on fait ce qu'ils veulent. On a aussi des gens qui
viennent pour nous commander le vêtement dont ils rêvent... Mais bien évidemment, ça coûte plus cher... C'est du sur mesure !
Entre 150 et 200 Euros... Je ne veux pas faire fuir les gens quand ils rentrent dans la boutique et je veux qu'un jeune de 18 ans puissent se
payer le jean aussi ! Après, tout dépend aussi des matières... Quand on passe au satin, c'est un peu plus cher même si ça reste raisonnable ! Pour un costume, on peut en avoir un aux alentours de
600 Euros
On est trois à dessiner... Je supervise un peu... Et puis, la créativité, au bout d'un moment tu n'en as plus ! Je ne suis pas partisant du " moi
je suis styliste, c'est moi qui dessine ! ". Le travail d'équipe est primordial. Je lance l'idée et après ils disent s'ils aiment bien (bon, ils mettent les formes parce que je suis quelqu'un de
très susceptible, comme tout artiste !). Non mais ça se passe super bien... Après on négocie les choses, on dit ce qu'on aime et ce qu'on aime moins ! On fait le tri dans nos idées et ensuite on
sort une maquette qu'on retravaille !
Quels sont tes projets... Que nous réserves-tu pour ta prochaine collection ?
Bien sûr que j'ai des projets ! La saison prochaine, j'ai l'intention de faire beaucoup de cuirs, surtout des petits blousons courts. On va aussi
faire pas mal d'accessoires comme des sacs ou des ceintures ; il y a une réelle demande là-dessus. Je vais aussi développer le linge de maison... Et puis j'ai d'autres projets en collaboration
avec d'autres jeunes créateurs...
Avec " Les Garçons ", on va créer des lignes de sous-vêtements pour l'hiver, axées sur le homewear. L'été prochain, on fera une gamme de maillots de bain.
J'ai envie de faire plein de trucs, même de la femme sur 2010... En faisant des choses assez similaires de l'homme... Un look très androgyne.
Des huiles sur le corps aussi... J'essaie de créer quelque choses avec un copain qui fait des tests cosmétiques depuis une dizaine d'années...
Mais sinon, il y a surtout l'ouverture de la 2ème boutique " Fabien Nobile " prévue fin 2009, dans le 6ème arrondissement de Paris, Rue du dragon.
Boutique FABIEN NOBILE
7 rue Ferdinand Duval
75004 Paris
Tél. : 01.42.78.51.12 / 06.15.18.90.31
Site Officiel: http://www.fabien-nobile.com
Il est également représenté au :
Showroom Big'Up,
211 rue Saint Honoré
75001 Paris
(source homactu)
Birmanie l'autre pays des droits de l'Homme !
La junte militaire au pouvoir en Birmanie a accusé jeudi le parti de l'opposante Aung San Suu Kyi de pousser les survivants du cyclone à l'émeute, et a subitement annoncé l'entrée en vigueur de la nouvelle Constitution rédigée sous son contrôle.
Près de quatre semaines après le passage du cyclone Nargis qui a fait officiellement plus de 133.600 morts et disparus, la majorité des 2,4 millions de sinistrés n'a, selon l'ONU, encore eu accès à aucune aide internationale.
Dans un virulent éditorial, le quotidien officiel New Light of Myanmar a accusé la Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Mme Suu Kyi d'encourager les survivants à la violence.
"La LND essaye d'exploiter la situation politiquement au lieu de coopérer avec la population", a affirmé le journal de la junte.
"La LND essaye d'attiser le mécontentement des victimes et les problèmes, pour que la colère du public dégénère en émeutes", a ajouté le quotidien en fustigeant "l'égoïsme et le manque de scrupules" du parti d'opposition.
Cette nouvelle attaque contre les partisans de Mme Suu Kyi est intervenue deux jours après la prolongation pour un an de l'ordre d'assignation à résidence qui frappe depuis 2003 la figure de l'opposition birmane, déclenchant un tollé dans le monde.
"Le réservoir d'eau de mon village était encore rempli de corps en décomposition et ne pouvait être utilisé", a raconté Myo Thant, tout juste rentré d'une expédition dans le delta pour y distribuer des vivres.
Les villageois "ont reconstruit de petites huttes, ont pris les vêtements des morts et s'abreuvent d'eau de pluie", a-t-il témoigné.
Après avoir refusé toute aide étrangère, le régime a progressivement ouvert le delta de l'Irrawaddy aux humanitaires étrangers à la suite d'une visite en Birmanie, la semaine dernière, du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon.
L'ONU a indiqué que tout son personnel pouvait désormais se rendre dans la zone sinistrée avec 48 heures de préavis. En revanche, la Fédération internationale de la Croix Rouge attendait toujours la permission d'envoyer sur place 30 expatriés qui patientent à Rangoun. "Il y a d'énormes besoins en eau potable. Plus le temps passe et plus le risque de maladies augmente", s'est inquiété John Sparrow, porte-parole de la Croix Rouge à Bangkok.
La junte continue à refuser que l'aide soit acheminée par des navires de guerre étrangers, tels le Mistral français, dont la cargaison destinée aux sinistrés a finalement été confiée au Programme alimentaire mondial (PAM) qui doit l'acheminer à partir de la Thaïlande, a fait savoir Paris.
Quant aux quatre bâtiments de la marine américaine chargés de vivres et positionnés au large de la Birmanie, ils pourraient bientôt quitter la zone, a indiqué un haut responsable de l'US Navy.
"Si nous ne recevons pas le feu vert des autorités birmanes, je ne pense pas que nous resterons là-bas pendant des semaines", a déclaré l'amiral Timothy Keating, à la tête du commandement américain pour la région Pacifique.