Pascal Grégory
26 Mai 2009 , Rédigé par Istvan Publié dans #Cinema
C'est cependant sous la direction de Patrice Chereau que son talent va être unanimement reconnu, tout d'abord dans "La reine Margot" en 1994, puis dans "Ceux qui m'aiment prendront le train" en 1998 et surtout dans "Gabrielle" en 2005, aux côtés d'Isabelle Huppert.
Acteur polyvalent, au cinéma comme au théâtre, Pascal Greggory participe aussi bien à de petits films intimistes qu'à de grosses productions.
Il fait bientôt
deux rencontres décisives : André Techiné, qui confie à ce débutant le rôle-clé du frère des Soeurs BrontëHuppert-Adjani-Pisier) en 1979, et Eric Rohmer. Celui-ci le dirige au théâtre, puis dans
Le Beau Mariage, et en fait un des héros de Pauline à la plage (1983), dans lequel il disserte et flirte aux côtés d'Arielle Dombasle.
Fidèle à ses acteurs, le maître de la Nouvelle Vague le recontactera en 1993 (L'Arbre, le maire et la médiathèque).
Après une longue éclipse au milieu des années 80, Pascal Greggory, papillon de nuit qui ne se reconnaît pas dans l'image de sage éphèbe forgée par ses premiers films, retrouve goût à son métier grâce à Patrice Chéreau, rencontré en 1987, et qui devient alors son mentor.
Leur collaboration embrasse théâtre (Dans la solitude des champs de coton, 1995) et cinéma (La Reine Margot puis Ceux qui m'aiment prendront le train en 1998), et culminera à l'écran avec Gabrielle (2005), dans lequel l'acteur impressionne en mari bourgeois abandonné par Isabelle Huppert.
A partir des
années 90, Pascal Greggory, acteur libre et libéré, fait preuve d'audace et d'éclectisme dans ses choix : saisissant en taulard musclé (Zonzon de Laurent Bouhnik, 1998), drôle en indécis chronique (La Confusion des genres avec à la clé une nomination au César du Meilleur acteur en 2001), pathétique
en père bègue dans Pardonnez-moi (2006), le raffiné Gréggory se montre à l'aise dans les films d'époque, de Jeanne d'Arc au Temps retrouvé.
Ne dédaignant
pas l'action (Nid de guêpes) ni les grosses productions (il est l'imprésario de La Môme-Cotillard en 2007), il
garde une préférence pour un cinéma plus personnel, celui de Zulawski (La Fidélité) ou Doillon (sa prestation dans
Raja en 2003 est des plus remarquée), lui qui déclara à Libération : "Dans ma vie, j'ai raté tous les trucs officiels (...) Je préfère être dans la marge, là où il
y a davantage d'air pour respirer."
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