Amfar : Madonna et Sharon Stone font grimper
Record battu. La soirée parrainée par les deux stars a permis de récolter 6,4 millions d'euros pour la fondation d'Elizabeth Taylor contre le sida.
Reléguant au second plan la montée des marches, le gala de l'Amfar a déroulé jeudi soir son tapis rouge. Dennis Hopper, Dita Von Teese arrivée avec Paulo Coelho, Christian Slater, Michele Yeoh et Jean Todt, Natalie Portman, Puff Daddy, Donatella Versace, Diane Kruger, Yaël Boon, Estelle Lefébure et Cristiana Réali inséparables depuis leur arrivée sur la Croisette, Elsa Zylberstein, Milla Jovovich… comptaient parmi les 750 convives.
Dans les jardins du Moulin de Mougins, les invités ont rejoint l'une des 75 tables (entre 40 000 et 150 000 $ la table) dressées sous une tente drapée de noir et décorée par Versace.
Aux murs, les portraits d'acteurs et de photos animalières offraient un clin d'œil à « la bête de scène » que devient Sharon Stone lorsqu'elle se transforme en commissaire-priseur.
Vêtue d'une robe léopard Cavalli, la blonde a rappelé que « chaque minute, un enfant meurt du sida ». Photos à l'appui, elle a ensuite évoqué son engagement, avant d'obtenir d'une
quinzaine de donateurs parmi lesquels Sydney Toledano (Dior), Valentino, Zanotti, Hilfiger… , 2 millions de dollars pour créer une branche pédiatrique de l'Amfar.
300 000 euros le sac Channel
Le ton était donné. Pendant le dîner, la vente s'est enchaînée : 500 000 euros pour la Porsche offerte par l'héroïne de Basic Instinct ; 105 000 euros le téléphone portable Dior couture diamanté… À mi-parcours, et après un extrait de son documentaire I Am Because We Are sur le drame du sida au Malawi, Madonna a dopé la vente d'un sac Chanel en glissant à l'intérieur son rouge à lèvres et l'empreinte carmin de sa bouche sur un mouchoir en papier. Résultat : 300 000 euros. Puis, elle a mis en vente une de ses guitares dédicacée, et l'interprétation en privé de deux titres pour 650 000 euros. Arrivée tardivement, la star qui s'est « découvert une nouvelle passion pour l'exploration de l'humanité » n'a pas daigné chanter. Elle s'est éclipsée rapidement, escortée par six gorilles. La nouvelle amie du genre humain a des manières de mercenaire. Difficile de ne pas voir dans son « thank you, I love you » le murmure poli d'une opération parfaitement accomplie.
Olympie
Olympie est un centre religieux de la Grèce, dans le Péloponnèse. À l’emplacement du site était l’Altis, un bois sacré, et l'Autel de Zeus. Le stade lui-même était au milieu d'un bois d'oliviers sauvages.
On y allume traditionnellement la flamme olympique quelques mois avant la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques, d'hiver comme d'été.
Le site semble avoir été occupé de manière continue depuis le début du - III ème millénaire. Olympie était un sanctuaire, et non une ville, uniquement habité par le personnel des temples et les
prêtres du culte. Le sanctuaire était dédié à Zeus, sous l'égide duquel se tenaient des Jeux, tous les quatre ans à partir de -776, date de la paix entre Lycurgue, roi et législateur de Sparte,
et le roi Iphitos de Pise, en Élide.
À l'origine, le sanctuaire d'Olympie dépendait de la cité de Pise, la plus importante de la Triphylie, une des régions de l'Arcadie. Puis les Arcadiens furent chassés au
début du -VIe siècle par les Éléens, qui, selon la légende, venaient de la Grèce centrale. Les Éléens faillirent perdre à leur tour Olympie à la fin du V eme – début du IV eme siècle av. J.-C. au profit des premiers occupants et ils durent finalement remettre la conduite des concours aux Arcadiens en -364. Après des luttes sanglantes dans le
sanctuaire même, ils reprirent le contrôle du sanctuaire et des concours, qu'ils conservèrent sans discontinuité jusqu'à la dernière célébration des Jeux en 393. Héraklès et Pélops sont sont intervenus dans la fondation de la ville et des jeux Olympiques.
Le temple de Zeus
Le temple colossal de Zeus Olympien, de style dorique (64,2 m de long, 24,6 m de large) est fait de marbre et de calcaire local. Il fut érigé entre -470 et -456. Le temple vécut plusieurs catastrophes, notamment un incendie vers -426, et un tremblement de terre un siècle plus tard, qui le détruisit et l'enfouit dans le sable.
Ce temple est une merveille architecturale, construit grâce au butin rapporté suite à la victoire contre Pise. À l'origine, la ville d'Olympie n'était pas une ville, mais un sanctuaire créé par Pélops et Héraclès. Le sanctuaire était rattaché à la ville de Pise. Quand il s'en détacha, il devint une ville et prit Zeus pour dieu protecteur.
Les deux frontons du temple abritent des scènes mythologiques sculptées en ronde bosse dans le marbre. La plus grande (au centre) mesure 3,15 mètres. Certaines de ces statues ont été évidées pour réduire leur poids. Le fronton représentait la course de chars entre Pelops et Oenomaos. Le fronton ouest représentait la bataille des Lapithes contre les Centaures.
Douze métopes situées aux extrémités supérieures des porches intérieurs représentaient les douze travaux d'Héraclès (fils de Zeus et fondateur des jeux Olympiques).
Les scènes représentées dans le temple sont celles de l'origine du sanctuaire et de la ville d'Olympie.
Le temple de Zeus abritait l'une des anciennes sept merveilles du monde, la statue chryséléphantine (d'or et d'ivoire) de
Zeus, abondamment décrite par Pausanias. Cette statue fut sculptée par l'atelier de Phidias vers -440 / -430. Elle mesurait 12,75 m de haut ; le corps était
fait d'ivoire, les cheveux, la barbe, les sandales, et la draperie, en or. Le trône était d'ébène et d'ivoire. Par vénération pour le sculpteur, l'atelier fut conservé jusqu'au V eme
siècle après J.-C. Le
temple était, quant à lui, de style dorique périptère (6 x 13 colonnes), construit avec le calcaire
coquillier local et recouvert de stuc blanc. Seul le toit et quelques décors étaient en marbre. .
Le temple de Zeus est dû à l'architecte éléen Libon (Libo).
Le site archéologique fut redécouvert au XVIII ème siècle par un voyageur français nommé Montfaucon, mais les fouilles commencèrent réellement en 1829 avec l'expédition de Morée. Il est vrai que la plupart des bâtiments étaient recouverts d'une épaisse couche de sédiments dus aux nombreux débordements des rivières Alphée et Cladée. De plus les tremblements de terre, et notamment ceux de 522 et 551, ont contribué à la destruction d'un grand nombre de bâtiments.
Des fouilles plus importantes commencent en 1875, menées par Ernst Curtius et financées par le
gouvernement allemand.
Cérémonie de la flamme Olympique
Devant les ruines du temple d'Héra, des actrices jouent le rôle de prêtresse et procédent à l'allumage de la flamme. La chorégraphie et les costumes des figurantes s'inspirent de l'Antiquité.
Le système d'allumage correspond à un procédé déjà connu des anciens : l'utilisation du soleil et d'un récipient concave (un miroir parabolique) : les rayons du soleil, réfléchis au centre du récipient dégagent une chaleur intense qui permet l'obtention d'une flamme.
Concours Eurovision de la chanson 1971
Date | 3 avril 1971 |
---|---|
Présentatrice | Bernadette Ní Ghallchoir |
Télédiffuseur hôte | RTÉ |
Lieu |
Gaiety Theatre, Dublin Irlande |
Chanson gagnante |
Un banc, un arbre, une rue par Séverine Monaco |
Nombre de participants | 18 |
Pays débutant | Malte |
Retours |
Autriche Finlande Norvège Portugal Suède |
Résultats en Finale, le 3 avril 1971
Vizeau Underwear
Fondée en 2003, Vizeau se
définit comme la marque la plus innovante au monde en matière de "beachwear". A raison de trois collections par an, ses designers expriment leur vision audacieuse de l'homme moderne à travers des
créations qui ne souffrent d'aucune censure.
Vizeau a débuté comme une entreprise dans le but de remettre en question la perception
des hommes en matière de maillots de bain et sous-vêtements.
Vizeau propose aussi des pièces aux coupes plus traditionnelles, comme la collection
"Surf 2007" ou encore la dénommée "7" qui fait la part belle au blanc.
"Nous sommes des gens libres, et nos vêtements qui reflète".
Un espoir pour Ingrid Betancourt ?
Les FARC ont annoncé dimanche le décès de Manuel Marulanda, le chef historique de la plus vieille guérilla du monde.
"Le grand leader est parti", a déclaré un membre du secrétariat (organe dirigeant) des FARC, Timoleon Jimenez, alias "Timochenko", à la chaîne de télévision vénézuélienne Telesur. Ses
déclarations ont été reprises par les télévisions colombiennes.
Manuel Marulanda, 80 ans, est mort d’une brève maladie, a ajouté le membre du secrétariat. "Timochenko" a précisé également qu’Alfonso Cano, considéré comme le responsable idéologique de la guérilla, en assumera le commandement.
Samedi, le ministre de la Défense colombien, Juan Manuel Santos, avait révélé, citant les services de renseignement, que Manuel Marulanda, était décédé le 26 mars mais sans fournir de preuves.
Dimanche matin lors d’une conférence de presse, Juan Manuel Santos a appelé le nouveau dirigeant Alfonso Cano à la négociation et "à se rendre compte que la lutte armée ne mène nulle part". "La porte pour parvenir à la paix est ouverte", a-t-il dit.
Puis le ministre a appelé à la démobilisation des guérilleros. "Trois de vos chefs sont sous terre, profitez de cette opportunité pour vous démobiliser, sinon nous poursuivrons les opérations militaires avec plus d’intensité", leur a-t-il lancé. "Nous ne pouvons pas encore crier victoire", a conclu Juan Manuel Santos.
Samedi soir le président Alvaro Uribe a de son coté annoncé publiquement que des chefs de la guérilla sont prêts à se démobiliser en échange de la libération d’otages dont Ingrid Betancourt.
"Le gouvernement a reçu des appels des FARC dans lesquels certains dirigeants ont annoncé leur décision de se démobiliser et de libérer Ingrid Betancourt, si le gouvernement (colombien) leur garantit la liberté", a poursuivi le président dont les propos ont été rapportés par la télévision d’Etat.
Ces dirigeants, a ajouté Alvaro Uribe, "seraient remis aux autorités de France pour qu’ils puissent profiter dans ce pays de leur liberté".
"L’évolution de la situation d’Ingrid et des otages est inévitablement liée à l’évolution du mouvement des FARC. Pour le
moment, aucune annonce des FARC ne nous laisse observer un changement de fond. Nous appelons donc à la prudence et attendons avec impatience de lire et analyser les prochaines
déclarations des FARC. Dans les jours et semaines à venir, nous serons extrêmement attentifs afin de savoir si notre espoir peut enfin s’exprimer et tendre vers une quelconque concrétisation.
Enfin, nous avons pris connaissance des déclarations d’Alvaro Uribe annonçant que certains guérilleros seraient disposés à libérer des otages. Nous n’avons pas davantage d’éléments à ce sujet et
il nous semble important, si le président colombien en détient, qu’il les porte à la connaissance des pays travaillant depuis longtemps, à la libération d’Ingrid Betancourt et des otages de
Colombie, au premier rang desquels la France."