Le Tournant (Klaus Mann)
Né en 1906, Klaus Mann, le fils aîné de Thomas Mann, fut un écrivain précoce qui, à dix-huit ans, avait déjà publié une pièce de théâtre et un recueil de nouvelles.
Seul ou avec sa sœur Erika, il commença dès ce moment à parcourir le monde- Europe, Asie, Etats-Unis... Mais, très vite, cette vie insouciante et libre de dandy des Années folles - drogue dure, sexe, homosexualité affichée - fut interrompue par la montée du nazisme, auquel il s'opposa résolument dès le début. Ecrivain prometteur encouragé par Cocteau et Gide, il fonda en exil une revue antifasciste à laquelle collaborèrent notamment Einstein, Brecht, Trotski, Pasternak, Roth et Hemingway, et participa, en 1934, à la préparation avec René Crevel du Congrès international pour la défense de la culture.
Après avoir été correspondant de guerre en Espagne du côté républicain, il s'installa aux Etats-Unis en 1938, et c'est sous l'uniforme américain qu'il devait revenir dans une Allemagne en ruine. Son œuvre romanesque - Fuite au nord, Le Volcan, Mephisto - contenait déjà de nombreux fragments autobiographiques. Mais il fallut attendre Le Tournant, qu'il acheva peu avant son suicide à Cannes, en 1949, à l'âge de quarante-deux ans, pour qu'il brosse magistralement la fresque tragique de son temps.
La beauté du livre tient à cette étrangeté : c'est l'autobiographie sans confession d'un homme plus attentif aux autres et à son époque qu'à lui-même.
Disneyland Paris : Indiana Jones
Souvenir d'un séjour à Disneyland Paris !
LORD UNDERWEAR

Le fondateur de Lord Underwear est grec, il s'appelle Stamatis Hatzihristodoulou, il est spécialisé dans le design dans tous les vêtements. Au printemps 1980 il a fondé un société qui coopérerait avec les marques allemands pour produire toute sorte de vêtements.

Puis la production s'est concentér seulement sur les sous-vêtements.


Lord Underwear a une histoire et un savoir-faire de 20 ans et à environ 300 points de vente à travers la Grèce et de Chypre.

La ligne de production de sous-vêtements est certifiée selon les normes ISO 9001.

Nous pouvons suivre tout la fabrication du sous-vêtements : du coton brut à la dernière personne qui les a placés dans une boîte.

Les Noces de Cana
Appelé à Venise en 1553, Véronèse ne cessera d'exercer son talent de décorateur, apte à brosser d'immenses toiles où s'allient l'autorité scénographique, la somptuosité des costumes modernes et l'éclatante luminosité du coloris. Les Noces de Cana ornaient le réfectoire construit par Palladio pour les Bénédictins de l'île de San Giorgio Maggiore. L'épisode sacré est transposé, avec une liberté iconographique souveraine, dans le cadre fastueux d'une noce vénitienne

À Cana, en Galilée, le Christ est invité à un repas de mariage au cours duquel il accomplit son premier miracle. A la fin du banquet, alors que le vin vient à manquer, il demande aux serviteurs de remplir d'eau les jarres de pierre puis de servir le maître de maison, qui constate que l'eau s'est changée en vin. Cet épisode, raconté par l'apôtre Jean, préfigure l'institution de l'Eucharistie. Les mariés sont assis au bout de la table laissant la place au centre à la figure du Christ. Ainsi, il est entouré par la Vierge, ses disciples, les clercs, les princes, des aristocrates vénitiens, des orientaux en turban, de nombreux serviteurs et le peuple. Certains sont vêtus de costumes traditionnels antiques, d'autres, en particulier les femmes, sont coiffés et parés somptueusement.
Véronèse dispose avec aisance cent trente convives, mêlant les personnages de la Bible à des figures contemporaines. Celles-ci ne sont pas réellement identifiables, même si une légende du XVIIIe siècle raconte que l'artiste se serait lui-même représenté en blanc, avec une viole de gambe aux côtés de Titien et de Bassano participant au concert. Le maître de cérémonie barbu pourrait être l'Arétin pour qui Véronèse avait une grande admiration. Au milieu de cette foule, plusieurs chiens, oiseaux, une perruche et un chat s'ébattent.

Véronèse mêle le profane et le sacré pour planter le décor. Les symboles religieux annonçant la Passion du Christ côtoient une vaisselle d'argent et une orfèvrerie luxueuses du XVIe siècle. Le mobilier, le dressoir, les aiguières, les coupes et vases de cristal montrent toute la splendeur du festin. Chaque convive assis autour de la table a son propre couvert composé d'une serviette, de fourchettes et d'un tranchoir. Dans cette double lecture, aucun détail n'échappe à l'artiste. Alors qu'un serviteur coupe la viande au centre de la composition, symbole du corps mystique du Christ, des boîtes de coings, symboles du mariage, sont servies en dessert aux invités.
Véronèse orchestre une véritable mise en scène. Le thème lui permet de créer un décor théâtral pour placer ses personnages. La composition, divisée en deux montre une partie supérieure avec le ciel parcouru de nuages blancs et une partie inférieure terrestre envahie par la foule. Les colonnes cannelées aux chapiteaux corinthiens évoquent les constructions récentes de l'architecte Palladio.
Le peintre a sélectionné des pigments précieux importés d'Orient par les marchands vénitiens, des jaunes orangés, des rouges vifs et le lapis-lazuli utilisé en grande quantité pour le ciel et les draperies. Ces couleurs jouent un rôle majeur dans la lisibilité du tableau. Elles contribuent, par leur contraste, à individualiser chacun des personnages. Grâce à une restauration de trois années, les couleurs ont retrouvé leur force et leur éclat pour parfois se modifier, comme pour le manteau du maître de cérémonie, qui du rouge est devenu vert, sa couleur originale.

Les bénédictins du couvent San Giorgio Maggiore à Venise commandent cette immense toile en 1562 pour orner le nouveau réfectoire. Le contrat qui engage Véronèse pour peindre les Noces est d'une grande précision. Les moines insistent sur la nécessité que l'oeuvre soit monumentale, afin d'occuper tout le mur du fond du réfectoire. Accrochée à 2,50 mètres au-dessus du sol, elle doit donner l'illusion de prolonger l'espace. Véronèse réalise une oeuvre de 70 m² en quinze mois, probablement aidé par son frère Benedetto Caliari. Cette commande marque un tournant dans la carrière de Véronèse. Après le succès de ce tableau, d'autres communautés religieuses réclameront une telle représentation pour leur monastère.
Malgré ses dimensions exceptionnelles, le tableau fut saisi, roulé et transporté par bateau jusqu'à Paris par les troupes napoléoniennes en 1797.

Alix (bande dessinée)
Créé en 1948, Alix est le héros d'une bande desssinée publiée par les éditions Casterman dont les intrigues se déroulent à l'époque deJules César à Rome, en Gaule, en Mésopotamie, en Afrique et en Asie Mineure.
Il est audacieux, brave, courageux, généreux, charitable, tolérant et surtout profondément humain. Il est fidèle en amitié et défend les causes justes. Il n'hésite pas à s'opposer et à trahir César, lorsque c'est Pompée qui défend la liberté. Ses origines sont multiples : né en Gaule, séparé de ses parents, vendu comme esclave aux Parthes, ensuite ami de César et ennemi de Pompée, il a du mal à savoir qui il est vraiment. Il s'attache à Enak, l'orphelin Egyptien. Plusieurs femmes tombent amoureuses de lui comme Lydia Octavia, son pendant féminin, ou Adréa, une reine fière et superbe... Il hésite cependant à se fixer et la défense et la paix des peuples lui fournit toujours un prétexte pour repartir.
Jacques Martin est le créateur d'Alix. Il a longtemps assuré seul les scénarios et le dessin de la série. De 1998 à
2005, Rafael Moralès dessine la série en collaboration avec Marc Henniquiau, tandis que Jacques Martin continue à préparer les scénarios, le découpage et la mise en place. Une seconde équipe a vu
le jour en 2004, avec la mise en chantier d'un nouvel album, dessiné par Cédric Hervan, qui a maintenant cédé sa place à Christophe simon.
Depuis l'album "C'était à Khorsabad" (2006), Jacques Martin a arrêté de faire les découpages et les esquisses de chaque planche comme il en avait l'habitude jusque là, malgré son âge et ses problèmes de vue. Il réalise donc maintenant des synopsis (résumés assez courts mais complets de l'intrigue) et c'est un scénariste qui est chargé de la mise en pages. Après François Maingoval, c'est au tour de patrick Weber d'assumer cette tâche pour l'album 26 L'Ibère (novembre 2007) avec Christophe Simon pour les dessins. Parallèlement à l'équipe Simon-Weber, une deuxième équipe s'est mise en place, constituée du dessinateur belge Ferry, toujours associé à Weber. Cette équipe réalisera "La cité engloutie", le 28ème épisode de la série.
Les personnages
- Alix: le héros de la série, jeune homme d'origine gauloise qui devient le fils adoptif d'un riche romain, Honorus Galla. C'est un ami de César. Il est caractérisé par son courage exemplaire.
- Enak : Ce garçon de 14 ans, qui ne devait pas au départ devenir un des principaux personnages, est le fidèle ami d'Alix. Les deux jeunes hommes se rencontrèrent dans l'épisode Le Sphinx d'or pour ne plus se quitter. Enak est un prince égyptien à partir de l'album "Le prince du Nil".
- Arbacès : Ennemi juré des héros qu'ils retrouvent à de nombreuses reprises sur leur chemin. Il est fourbe et cruel.
- Galva : centurion de l'armée romaine qu'Alix rencontre une première fois lors de sa poursuite dans la Griffe noire mais qu'il retrouvera régulièrement par la suite, notamment en Gaule.
- César : Jules César lui-même, protecteur d'Alix même si la conscience de ce dernier s'oppose parfois aux intérêts du grand homme.
- Cléopâtre : La célèbre reine d'Egypte qu'Alix aura l'occasion de rencontrer.
- Pompée : Le rival de César. Il cherchera à éliminer Alix, sans pour autant y parvenir.
- Vanik : C'est le cousin d'Alix.

Les Aventures de Rabbi Jacob
Les Aventures de Rabbi Jacob est un film franco-italien réalisé par Géraed Oury, sorti en 1973.
Synopsis
L'industriel Victor Pivert, catholique et français « comme tout le monde », irascible et un brin
raciste, se prépare à marier sa fille Antoinette au fils d'un général. Mais un vendredi soir, alors qu'il rentre à Paris avec son chauffeur Salomon, dont il découvre avec stupeur qu'il est juif,
il est victime d'une sortie de route. Resté seul après qu'il a congédié son employé qui refusait de travailler durant le Shabbat, Victor Pivert s'en va chercher de l'aide, et aboutit dans une
usine de chewing-gum. Il assiste inopinément à un règlement de comptes entre les membres d'une police d'État d'un pays identifié comme « arabe » et un dissident politique, Mohammed
Larbi Slimane, que ces derniers veulent éliminer. Slimane parvenant à s'échapper entraîne, malgré lui, Victor Pivert qui se retrouve de surcroît recherché par la police francaise et par la police
secrète du pays arabe menée par le sinistre Farès.
Victor devient l'« otage » de Slimane et cherche à quitter Paris. Pour échapper à leurs assaillants, les deux hommes, à l'aéroport d'Orly, se retrouvent dans la peau de deux rabbins hassidiques new-yorkais. Ils se retrouvent alors entraînés, malgré eux, dans une cérémonie juive dans la rue des rosiers.
Citations
- Victor Pivert après avoir reconnu Salomon dans la communauté juive,parlant à celui-ci de son emploi perdu:
-Demande de lui de te réengager il te dira vouuui
Salomon- De me doubler?
Pivert - Il te dira vouuuui
Salomon - De me tripler?
Pivert - Il te dira non!
- Victor Pivert à Salomon, après que ce dernier lui eut avoué être juif :
- « (stupéfait) Vous êtes juif ?! Comment, vous Salomon, vous êtes juif ?! Salomon est juif ! Oh !
- — Et mon oncle Jacob qui arrive de New York, il est rabbin !
- — Mais il est pas juif ?!
- — Ben si !
- — (avec de l'espoir) Mais pas toute vot'famille ?!
- — Si !
- — (magnanime, après un silence) Écoutez ça fait rien, je vous garde quand même ! »
- Salomon à Victor Pivert après que celui-ci eut critiqué son refus de travailler pendant le Shabbat (et notamment d'allumer les phares de la voiture) :
- « Monsieur n'a pas le droit de manger de la viande le vendredi. Moi, je n'ai pas le droit d'allumer l'électricité le samedi. Ce n'est pas plus bête.
- - Si ! C'est plus bête. »
- Victor Pivert, à l'occasion de la cordiale poignée de main entre Salomon et Slimane :
- « Salomon, Slimane, Slimane, Salomon... Vous ne seriez pas un peu cousins ?
Salomon - Cousin...? Slimane - Eloignés...
- Et après quelques instants de ce moment de paix,
- — Victor Pivert impatient : Oui, bon, pas maintenant, plus tard, plus tard ! »
- Un policier à Victor Pivert, s'approchant après que ce dernier a adressé des grimaces à lui et son acolyte :
- « C'est de moi ou de mon collègue que vous vous foutez ?!?
- — Victor Pivert souriant : Ah des deux ! Je me fous des deux ! »
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Distribution
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BUTCH
Le créateur de la marques BUTCH , Juliano Corbetta est brésilien. Pour les images de sa collection, il fait équipe avec le photographe Dean Isidro et directeur artistique Matthew Belmaleck.
Ces photos révèlent le but recherché par cette société, concevoir des
maillots de bain "fashion" , moderne et innovant.



Peut-être fait il partie d'une anticampagne de publicité ? L'objectif est peut être de de créer l'envie de découvrir cette marque en suscitant la curiosité et ainsi donner le désir d'acheter ces maillots de bain.


"qu'elle est cette compagnie mystérieuse ?"...

Légendes au sujet des Templiers (2)
La malédiction des Templiers
Le dernier maître de l'ordre du Temple, Jacques de Molay , aurait maudit ses accusateurs sur le bûcher de l'île aux Juifs à Paris, le 11 mars 1314. D'après le chroniqueur Geffroy de Paris, sa déclaration aurait été : « "Seigneurs, au moins laissez-moi joindre un peu mes mains et vers Dieu faire mes prières, car c'en est le temps et saison : je vois ici mon jugement... Dieu sait qui a tort et a péché : et le malheur s'abattra bientôt sur ceux qui nous condamnent à tort. Dieu vengera notre mort ! Seigneurs, sachez qu'en vérité tous ceux qui nous sont contraires, par nous auront à souffrir. En cette foi, je veux mourir... »
Une autre version de la "malédiction templière" se trouve chez l'historien François Mézeray (1610-1683) qui dit avoir lu (sans préciser où) "… j'ai lu que le Grand Maître n'ayant plus que la langue libre et presque étouffé de fumée, dit à haute voix : "Clément, juge inique et cruel bourreau, je t'ajourne à comparaître, dans quarante jours, devant le tribunal du Souverain Juge.".
Le pape Clément V mourut un mois après, le 20 avril. Le roi Philippe IV le Bel mourut d'un accident de cheval au cours d'une chasse, en novembre de la même année. Ses trois fils, louis X, Philippe V, puis Charles IV montèrent successivement sur le trône de France et mourront jeunes. Louis X meurt en 1316. Son fils posthume Jean 1 er ne vivra que quelques jours. Philippe V le long, meurt en 1322, et Charles IV en 1328.
La dynastie capétienne s'éteint alors et la légende populaire de la malédiction se développe. Elle fut remise à l'honneur par l'écrivain Maurice Druon dans son roman à succès "Les Rois maudits", où la malédiction devient : "Pape Clément !… Chevalier Guillaume !… Roi Philippe !… avant un an, je vous cite à paraître au tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste jugement ! Maudits ! Maudits ! Maudits ! tous maudits jusqu'à la treizième génération de vos races."
D'autres vont plus loin, en attribuant la mort du roi de France, Louis XVI, à cette même malédiction, treize générations plus tard, le chiffre 13 agissant comme un porte-malheur. Lors de son exécution un homme se serait écrié dans le foule : "Jacques de Molay tu es vengé"