Louis II de Bavière (1)
Louis a depuis longtemps fait la connaissance de Wagner, même si ce n’est qu’à travers ses écrits qu’il connaît presque par cœur. Le musicien a transformé sa vie : la protection et la révélation au monde de cet artiste sera sa mission divine. Tout de suite il faut expliquer les choses : Richard Wagner représente pour le jeune roi le père spirituel dont il a toujours, consciemment ou non, rêvé. Ses aspirations, ses idées sur l’Art, sa vision du monde sont aussi les siennes.

C’est à l’âge de 16 ans en 1861 que le premier choc s’est produit en écoutant Lohengrin: le prince en ressentit une véritable transformation. Cette musique, cette harmonie de sons alliée à une poésie qui la transcende, voilà le monde tel qu’il le voudrait… L’univers est là, devant ses yeux éblouis. Il n’aura de cesse dès lors de traquer tout ce qui concerne l’artiste.

Une fois roi, Louis fera venir le compositeur à sa cour et le recevra après l’avoir fait chercher jusqu’en Autriche. La rencontre tant
espérée se produira entre les deux génies le 5 mai 1864, au palais royal de Munich. Louis n’a qu’un désir, que l’œuvre du maître éclate au grand jour. Pour cela il lui donnera d’importants
moyens, et même plus, son enthousiasme sans limites, envers et contre tout.

D’une certaine façon, l’œuvre de Wagner est aussi la sienne puisque sa clairvoyance et son appui aussi bien moral que financier le mèneront jusqu’au sommet, jusqu’à la consécration.
Désormais loin de Munich depuis décembre 1865, suite à une campagne qui le força à partir, le musicien n’entretiendra plus que des rapports surtout épistolaires avec son souverain. Celui-ci n’en continuera pourtant pas moins à le soutenir et à sauver plusieurs fois de la faillite l’entreprise bayreuthienne. Le temple du wagnérisme verra ainsi son inauguration en 1876, grâce à Louis II qui se rendra personnellement deux fois au festival. Il a toujours été faux de prétendre que Wagner avait une quelconque influence politique sur Louis. Le roi ne tolérait pas que quiconque lui dictât ses ordres, ou même qu’on cherchât à le subvertir d’une manière ou d’une autre. Wagner s’y est cependant essayé sous la pression prussienne. Or, Louis II, dès que la question politique était abordée changeait immédiatement de sujet. Les multiples tentatives de Wagner pour que le roi remanie son cabinet échouèrent lamentablement. De plus, ses idées personnelles n’ont jamais souffert d’une influence extérieure.

Louis a toujours su faire la différence entre l’homme et son œuvre. Enfin, il est primordial de préciser que sans la clairvoyance et la protection de Louis II, ni Tristan et Isolde, ni Les Maîtres Chanteurs, ni la Tétralogie, ni Parsifal n'auraient pu voir le jour. Comme le reconnaîtra plus tard Wagner, non sans amertume, " Je dois tout au Roi ; sans lui, je ne serais rien..."
RIPS

La marque de sous vêtements américaine RIPS a profité de l'idée que les hommes à travers le pays ont commencé à attendre plus de leurs sous-vêtements - liant la mode et la fonctionnalité.

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Fondation Nicolas Hulot

"Quand nous guette la tentation du fatalisme, quand pointe l’idée de se soustraire à l’espérance, quand garder l’espoir face aux réalités parfois hideuses du monde où l’on vit devient un acte de bravoure, je voudrais nous rappeler que la crise écologique constitue un horizon dépassable de l’humanité, c’est désormais le centre de gravité de nos sociétés et l’occasion unique de réussir ce sur quoi nos sociétés ont peiné et échoué jusqu’ici, à savoir la combinaison de l’efficacité économique, de la solidarité sociale et de la vie démocratique. Bref, c’est l’occasion inespérée, mais probablement ultime, de faire un saut qualitatif et de réconcilier progrès, avenir et amélioration universelle de la condition humaine. Voilà la seule promesse à tenir ! " citation de Nicolas Hulot

La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme a été créée en 1990 et reconnue d'utilité publique en 1996. ONG apolitique et non-confessionnelle, la Fondation a pour but de développer l'éducation à l'environnement. Il s'agit d'un engagement éducatif, scientifique et culturel au service du patrimoine naturel de l'humanité.
La Fondation participe à la diffusion des connaissances sur l'état écologique de notre planète et met en oeuvre tous les moyens à sa disposition pour convaincre le plus grand nombre de la nécessité de passer à l'acte afin de freiner l'impact des activités humaines.

Il s'agit pour la Fondation de contribuer aux changements des comportements afin d'aller vers une nouvelle forme de société et de culture basée sur un développement durable :
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Prendre conscience et faire prendre conscience que les engagements écologiques, sociaux et économiques doivent êtres
conjoints. Qu'ils représentent un investissement positif sur le long terme.
- Prendre conscience et faire prendre conscience que les actes ont des conséquences qu'il faut évaluer avant leur mise en œuvre, qu'il faut penser ses actes.
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Prendre conscience et faire prendre conscience « qu'il faut donner du sens au progrès », que le
progrès est synonyme de générosité et de solidarité.
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Prendre conscience et faire prendre conscience que du respect d'autrui et des autres êtres vivants dépend la survie
de l'humanité et de la planète.
L'autre envisagé comme tout être vivant (homme, animal et végétal) et son milieu de vie, dans une échelle d'espace allant du plus local au plus global et dans une échelle de temps passé (respect des cultures), actuel (respect des différences) et futur (respect des générations à venir).
- Prendre conscience et faire prendre conscience que chacun a un rôle majeur dans la construction de cette société, que chacun est acteur, que chacun est responsable.

"Partout la Terre souffre, agonise et ne peut se régénérer sans le bon vouloir de l'homme, d'où la nécessité et l'urgence d'un travail de fond.
L'homme doit cesser de croire que son destin est dissocié de celui des autres êtres vivants.
Si l'émerveillement constitue le premier pas vers le respect, ce n'est plus suffisant, il faut aller plus loin, c'est pourquoi la Fondation se consacre à l'éducation à l'environnement. Pour donner au mouvement une pérennité et un avenir, afin que tous les jeunes deviennent les véritables sentinelles de notre planète et que le facteur environnement soit pour eux un réflexe.
On est encore loin du sens civique planétaire rêvé par Paul-Emile Victor, mais il me semble percevoir ici et là, les premières notes d'une mélodie qui pourrait ressembler à une prise de conscience.
Et si nous suscitons des actions, même petites, nous aurons justifié notre rôle en accord avec René Dubos, écologiste avant l'heure, sur la nécessité de "penser globalement et d'agir localement". Nicolas Hulot, Président

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Merci à Crew pour l'information
Pékin maintient ses attaques contre le dalaï-lama

Au lendemain du geste d'ouverture de Pékin à l'égard du dalaï-lama, les médias chinois ont conservé, samedi 25 avril, un ton très sévère à l'encontre du chef spirituel tibétain. Vendredi, la Chine a proposé de reprendre le dialogue avec un représentant du dalaï lama, une annonce surprise à trois mois des Jeux Olympiques de Pékin. Un geste salué par Paris, Berlin, Londres et Washington.
Si le dalaï-lama a salué samedi l'offre de la Chine, il a souligné qu'il voulait des "discussions sérieuses" avec Pékin. "Je n'ai pas encore reçu d'informations détaillées, mais de manière générale il est bon de parler", a-t-il déclaré. Tout en précisant qu'il souhaitait "une discussion exhaustive" sur les problèmes du Tibet. Une rencontre uniquement destinée à calmer les inquiétudes de la communauté internationale n'aurait "aucun sens", a-t-il prévenu.
La presse officielle chinoise n'a mentionné que brièvement cette offre de dialogue, samedi, et a en revanche publié de longs articles réitérant ses attaques à l'encontre du dalaï-lama, en l'accusant de déstabiliser le Tibet."La clique du dalaï lama a utilisé tous les moyens possibles pour saper la stabilité et le développement du Tibet", a affirmé samedi le Quotidien du Peuple, l'organe officiel du Parti communiste chinois, sous le titre : "Leur action a sérieusement violé les enseignements bouddhistes".COCKTAIL RÉPRESSION/OUVERTURE
Dans le même ordre d'idée, le Quotidien du Tibet cite un responsable chinois réitérant la position de Pékin : le dalaï-lama a orchestré les émeutes meurtrières du 14 mars à Lhassa. "La clique séparatiste du dalaï-lama est la principale source d'influence pesant sur la stabilité du Tibet. Elle est le principal problème caché pesant sur le développement stable du Tibet, nous promettons de mener une lutte résolue !", écrit le quotidien.
Le cocktail répression/ouverture de Pékin ne surprend pas certains sinologues. "Toutes les attaques à son encontre peuvent être vues comme des tactiques d'avant-négociations destinées en partie à renforcer le nationalisme et dans le même temps à affaiblir sa position lors de discussions à venir", a expliqué à Reuters Robbie Barnett, spécialiste du Tibet à l'université Columbia.Rappelant que les six cycles de discussions engagés depuis 2002 entre la Chine et des émissaires du dala-lama n'ont produit aucun résultat tangible, l'universitaire estime cependant qu'"il est difficile de percevoir de bonnes intentions derrière les décisions de Pékin", ajoute-t-il.
Pour Andrew Fischer, spécialiste du Tibet à la London School of Economics, "la première indication du sérieux de la proposition chinoise sera
de voir si les négociateurs disposent de plus de pouvoirs" que ceux ayant jusque là participé aux discussions seront envoyés pour négocier avec le dalaï lama.
"Si le Parti communiste est vraiment intéressé par des négociations sérieuses, le premier pas à accomplir est de limoger [le chef de la province] Zhang Qingli", connu pour son extrême sévérité, a estimé Tsering Shakya, professeur d'histoire tibétaine à l'Université de Vancouver
(source)
Voir le blog de Janus pour l'interview de Matthieu Picard
Louis II de Bavière

Naissance et jeunesse
Louis Otto Frédéric Guillaume est né le 25 août 1845 au château de Nymphenburg, résidence d’été de la famille royale des Wittelsbach. Son père,
Maximilien, n’est encore que le prince héritier, et cela jusqu’en 1848, date de l’abdication du roi Louis Ier, grand-père du nouveau-né. De son côté, la princesse Marie de Bavière, la mère
de Louis, est une Hohenzollern, prussienne de naissance. Tous deux forment un couple hétérogène, lui un érudit consciencieux et peu expansif, elle, avide de grands espaces, de nature, toute en
simplicité. Ils seront pour le futur Louis II, et pour son frère Ottto né en 1848, des parents peu présents, quoique sans aucun doute pétris de bonnes intentions.

Lorsque Maximilien sera roi et que son fils aîné deviendra à son tour le prince héritier, il décidera pour lui d’une éducation stricte,
ambitieuse. Ajoutons à l’instruction théorique et universelle la discipline physique, comme la danse, l’escrime, le maniement des armes, l’équitation, la natation, le dessin, la musique.
Tous ces savoirs ennuieront pour la plupart le jeune prince, sauf la littérature, l’histoire, les sciences naturelles, l’histoire religieuse et l’enseignement du français qu’il possédera plus
tard à la perfection.

Tout cet enseignement ne laisse donc que peu de place aux contacts humains, et en particulier aux rapports filiaux. Maximilien ne comprend pas
son fils aîné qui semble si sensible, qui n’aime que la solitude et par dessus tout l’univers onirique des grandes légendes nordiques. Il ne sait pas lui parler et ne cherche d’ailleurs pas le
contact. Quant à Marie, si Louis partage avec elle la passion de l’escalade et de la montagne, il ne peut guère trouver plus de compréhension de son côté, car elle juge ridicule « les envolées »
de son fils, comme elle les appelle, ce qui le blesse cruellement. De plus, Otto, son frère, plus ouvert, plus souriant, plus épanoui a sa préférence, et est bien moins compliqué à
élever.

Louis se replie donc sur lui et développera vis à vis des gens chargés de son éducation, des sentiments souvent bien plus vifs qu’à l’égard de
ses parents qu’il craint ou qui l’ennuient. Louis passera une enfance ponctuée de hauts et de bas dans un cadre pourtant magnifique qui remplira sa vie de manière significative : le site
grandiose, l’été, de Hohenschwangau où il vivra grâce aux fresques peintes toutes les grandes sagas mythiques comme Lohengrin. Il s’éveillera littéralement à une vie intérieure qui prendra la
place de celle, par trop décevante, du monde extérieur. Louis va grandir, petit à petit, dans ce monde qui l’étouffe et auquel il voudrait donner les dimensions de l’Art. Il va devenir grand,
très grand, très beau, son caractère idéaliste et visionnaire s’affirmera de plus en plus au fur et à mesure de ses lectures de Scott, Schiller et Goethe. Il assimilera tant bien que mal les
données théoriques, mais incomplètes, qui ne le préparent pas à son futur métier de roi.

Le 10 mars 1864, Maximilien II rend son dernier soupir à l’âge de seulement 53 ans. Il laisse la couronne dans les mains de son fils Louis, âgé de 18 ans, et armé de la meilleure volonté du monde à défaut d’être préparé comme il se doit à sa lourde charge. Le règne de Louis II de Bavière commence.

Liberté pour Ingrid Betancourt
"CHAQUE JOUR, IL ME RESTE MOINS DE MOI-MÊME"
Pour soutenir Ingrid Betancourt nous vous conseillons le site AGIR POUR INGRID BETANCOURT.
"C’est au lendemain de l’enlèvement d’Ingrid Betancourt et de sa directrice de campagne Clara Rojas, que les plus anciens d’entre nous se sont réunis pour constituer l’un des premiers comités de soutien à la cause des otages en Colombie.
Nous étions peu à l’époque à savoir que plus de 3000 personnes étaient séquestrées en Colombie. Notre premier engagement a été de médiatiser cette inhumanité en révélant le sort d’Ingrid Betancourt, qui mettait en lumière la situation des tous les otages en Colombie.
Depuis, de nombreux comités ont vu le jour, les sympatisants se comptent maintenant par centaines de milliers. Nous ne serons jamais trop nombreux pour porter haut et fort la voix de ceux qui sont réduits au silence."
Leur position face à cette tragédie
"Nous sommes convaincus que la situation en Colombie ne pourra évoluer que grâce à une médiation internationale facilitant la négociation d’un accord humanitaire entre le gouvernement colombien et les FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie).
L’accord humanitaire est la seule solution viable pour ramener les otages vivants ; les sauvetages militaires étant synonyme d’assassinats des otages par les FARC.
Seule une stratégie de non-violence permettra à la Colombie de sortir de l’impasse politique dans laquelle elle se trouve actuellement.
Ingrid étant franco-colombienne, nous considérons que la France et son gouvernement se doivent de tenir un rôle particulier dans la médiation internationale. Nous luttons pour cela avec les seules armes dont nous disposons, une forte mobilisation citoyenne qui dépend de vous !"
Les actions qu'ils menent
"La mobilisation du Comité de soutien s’organise autour de trois axes majeurs :
Une sensibilisation grand public par l’organisation fréquente d’événements citoyens et
participatifs tels que marches, rassemblements, conférences, concerts de soutien, actions de proximité, diffusion de la pétition, demandes de mise en place du portrait d’Ingrid sur les
façades des édifices publics ...
Une communication en direction de la presse et des médias, permanente tout au long de l’année,
intense chaque fois que l’actualité l’exige.
Un appel fort et constant auprès du gouvernement, des parlementaires et des institutions locales,
dans l’unique but de construire une volonté politique concertée et déterminée pour parvenir à la libération de tous les otages en Colombie. "
