JO PEKIN : L'envers du décor

Passage de la flamme olympique au Xinjiang et au Tibet : la presse étrangère sous contrôle :
Au mépris de leurs engagements pris auprès du Comité international olympique (CIO), les autorités chinoises ont empêché la libre couverture du passage de la flamme olympique au Xinjiang et au Tibet. Un nombre limité de journalistes étrangers ont été autorisés à se rendre à Kashgar, Urumqi et Lhassa, mais les autorités sont allées jusqu’à leur interdire de parler aux habitants. Par ailleurs, le gouvernement a utilisé le passage de la flamme dans ces deux régions sensibles pour déclencher une nouvelle campagne de propagande, alors que Pékin et le CIO affirment en chœur qu’il ne faut pas politiser les JO.
"Ce passage de la flamme à Lhassa était bien triste. Avec des spectateurs sélectionnés par les autorités, la police tout le long du parcours et de véritables check-points militaires dans la ville", a indiqué l’un des reporters présents à Lhassa.Par ailleurs, lors de ces étapes sensibles, les médias officiels ont relayé des messages politiques parfois très agressifs. Le chef du Parti communiste chinois au Tibet a profité de la cérémonie de la flamme à Lhassa pour attaquer de nouveau la "clique du dalaï-lama" qu’il a juré de détruire. "Le ciel du Tibet ne changera jamais et le drapeau rouge avec les cinq étoiles flottera pour toujours sous ce ciel."
Les médias chinois ont présenté le passage de la flamme à Lhassa comme une étape réussie, placée sous le signe de la sécurité. L’agence officielle Xinhua a parlé d’une atmosphère joyeuse et pacifique. De son côté le site Sohu a évoqué la "passion de la flamme au Tibet" qui, après avoir été amenée en haut de l’Everest, a connu un franc succès à Lhassa. Et la chaîne d’Etat a profité de cette occasion pour diffuser des programmes spéciaux vantant le développement du Tibet grâce aux efforts du gouvernement. En revanche, la chaîne n’a montré aucune image de la police militaire assurant la sécurité de la flamme à Lhassa ou Kashgar.
Montpellier : Le Mikvé médiéval

Le mikvé médiéval, bain rituel juif datant du XIIIe siècle est le témoin de l'importance de la communauté juive qui a joué un grand rôle dans le développement et le rayonnement de Montpellier.

- le mikveh, situé en sous-sol a été restauré, il est en eau, alimenté naturellement par
une poche de la nappe d'eau souterraine.
- la salle basse, en sous-sol, sous la synagogue et de mêmes dimensions, reliée à celle-ci par des conduits aménagés à travers la voûte.
- la synagogue, au rez-de-chaussée, recloisonnée en trois parties à usage de réserves comportant des éléments de modénature très particuliers : un héchal en niche dans le mur à l'Est alors que
sur le petit côté, au Nord, chaque angle est orné d'un encorbellement en trompe.
Une autre cave renferme un puits dont le curage a permis de mettre au jour un ensemble de vaisselle de bois et de terre vernissée des XIIIe siècle et XIVe siècle déposé au musée languedocien.
La commune a racheté l'essentiel de l'îlot et a le projet de restaurer et de mettre en valeur ce témoin majeur de l'histoire religieuse et culturelle de la civilisation médiévale
européenne.