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Ingrid Betancourt enfin libre !!!!

"Aujourd’hui, nous célébrons sans limites de temps ni d’espaces la libération d’Ingrid Betancourt et de 14 autres otages des FARC. Enfin !

Notre joie est immense car ce soir, c’est l’aboutissement d’un combat pour la Liberté qui rayonne. C’est la preuve que face à l’incertitude et au découragement, l’espoir finit par l’emporter.
Pendant plus de 6 ans, l’ensemble des comités de soutien se sont battus pour pouvoir un jour entendre la grandeur du discours d’Ingrid, à sa libération. Impressionnante de maîtrise et de lucidité, rayonnante de vie et de renaissance, elle nous a parlé d’avenir pour une Colombie nouvelle !

Le Comité de soutien ne s’arrête pas là car il reste encore des milliers d’otages en Colombie, détenus par les FARC ou d’autres : nous nous battrons pour eux, comme nous l’avons toujours fait. Il est impossible de fermer les yeux alors qu’Ingrid nous a toutes et tous invités à les ouvrir encore plus."
Ingrid BETANCOURT : LIBRE !

A peine libérée, Ingrid Betancourt s'est exprimée depuis la Colombie sur la radio privée Caracol. "Je veux d'abord rendre grâce à Dieu et aux soldats de Colombie", a-t-elle déclaré. "L'opération a été absolument impeccable", a ajouté Ingrid Betancourt. "Je crois (que ces libérations) sont un signal de paix pour la Colombie." Dans sa première déclaration publique, l'ex-otage franco-colombienne n'a pu retenir ses larmes, savourant ses premiers instants de liberté après six ans et demi de captivité aux mains des Farc.
La télévision colombienne l'a ensuite montrée débarquant d'un avion du gouvernement colombien sur une base aérienne près de Bogota. Après être tombée dans les bras de sa mère Yolanda Pulecio au bas de la passerelle, les deux femmes se sont longuement étreintes. "Je suis très ému. J'ai imaginé ce moment avec ma mère plein de fois", a-t-elle déclaré après ces retrouvailles. "Merci à Dieu d'abord, merci ensuite à tous ceux qui m'ont accompagnée dans leurs prières. Merci, à l'armée, merci pour cette opération impeccable. Elle a été parfaite", a-t-elle dit, émue.
"Mon coeur s'accélérait"
Elle est ensuite revenue sur sa libération. "Ce matin quand je me suis levée à 4 heures du matin, nous espérions que l'un d'entre nous serait libéré (...). Ils nous ont fait faire nos bagages. On nous a dit que tous nous allions monter dans l'hélicoptère. Pendant sept ans, chaque fois que je voyais un hélicoptère, mon coeur s'accélèrait". Après avoir rejoint le lieu où se trouvaient l'hélicoptère, Ingrid Betancourt a raconté que "tout à coup, quelque chose s'est passé. J'ai vu le commandant [des Farc], je l'ai vu au sol, les yeux bandés, je crois que je n'ai même pas été heureuse (...). Nous sommes de l'armée nationale, nous a-t-on dit. On a sauté, on a crié, on s'est embrassé. On ne pouvait pas le croire. Dieu nous a fait ce miracle. C'est un miracle."
"Sans vous, je ne serais pas vivante", a-t-elle également déclaré. "Pendant ces sept ans, nous avons écouté les nôtres. Cette victoire est aussi dû aux moyens de communication de la Colombie. (...) Je sais qu'avec le président Sarkozy, avec tout le monde qui nous a soutenus, nous allons continuer pour sortir ceux qui sont restés. Je pense aussi à ceux qui ne reviendront jamais. Que l'on n'oublie pas que d'autres sont morts."
JACQUES CHIRAC, l’ancien président de la République, a exprimé "son immense joie" et sa "très vive satisfaction". "C’est une vraie délivrance pour la famille et tous leurs proches. C’est aussi un soulagement pour la France dont la mobilisation et les efforts en vue de cette libération n’ont jamais cessé depuis son enlèvement". Il a également adressé ses "félicitations au président Alvaro Uribe, et aux autorités colombiennes, ainsi qu’à tous ceux qui ont oeuvré pour cette libération".
Ingrid BETANCOURT a d'ailleurs remercié le président CHIRAC de son soutien .
HERVE MARRO, porte-parole du comité de soutien à Ingrid Betancourt : "Il n’y a que du bonheur", c’est "l’aboutissement d’un combat pour Ingrid" qui "nous soulage énormément", "on voit aujourd’hui que (le combat) paie, et qu’est-ce que ça fait du bien. La liberté, elle gagne parfois quand même". Il a adressé "mille mercis" aux parlementaires, qui ont salué mercredi soir par des applaudissements l’annonce de la libération d’Ingrid Betancourt, et "à l’ensemble des politiques qui se sont battus", dont Nicolas Sarkozy, le maire de Paris Bertrand Delanoë, ainsi qu’à des artistes comme Renaud.
A Paris, après l'incrédulité, les proches d'Ingrid Betancourt, les membres des comités de soutien et les politiques se sont ouvertement réjouis de la nouvelle. "C'est une immense joie, une joie indescriptible", a très vite Lorenzo Delloye, le fils de l'ex-otage. "J'attends d'avoir ma mère au téléphone. Je n'arrive pas y croire. Je veux lui dire que je l'aime et qu'elle m'a manqué", a-t-il ajouté.
"C'est l'aboutissement de six années de lutte qui ont marché. C'est un combat qui mérite d'être mené jusqu'au bout. Cela montre qu'il ne faut jamais abandonner", a-t-il ajouté. Sa soeur Mélanie et leur tante Astrid se sont exprimées plus tard, depuis l'Elysée, appelant à la libération des autres otages toujours retenus par les Farc.
Ingrid Betancourt est donc libre. Après un peu plus de six ans de captivité, la Franco-Colombienne a été libérée mercredi. L'information a été annoncée en début de soirée par le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos.
Un peu plus tard, l'Elysée a confirmé la nouvelle. "Le président de la République vient de s'entretenir longuement avec (le président colombien) Alvaro Uribe", a déclaré la présidence française, ajoutant qu'Ingrid Betancourt était déjà "sur une base militaire en Colombie". Plus tard dans la soirée, l'ex-otage est arrivée, en compagnie de ses camarades d'infortune, à l'aéroport militaire de Bogota, où l'attendait sa mère et où Ingrid Betancourt s'est s'exprimée longuement.