Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
les chroniques d'Istvan

actualite

Ingrid Betancourt : Bernard Kouchner lundi en Colombie

27 Avril 2008 , Rédigé par Istvan Publié dans #Actualité




Le chef de la diplomatie, Bernard Kouchner, se rendra lundi à Bogota avant de gagner l'Equateur et le Venezuela pour évoquer le sort des otages en Colombie et notamment celui de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, a indiqué vendredi le quai d'Orsay.
 
"Le ministre, qui s'était entretenu avec les présidents Chavez et Uribe en février, réévaluera la situation des otages avec les trois chefs d'Etat et évoquera l'urgence d'une solution humanitaire permettant de conduire à la libération des séquestrés détenus par les Farc en Colombie, parmi lesquels figure (...) Ingrid Betancourt ", indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
 

Sarkozy ne "renoncera pas"
 
L'annonce de cette visite avait été faite un peu plus tôt par l'ambassadeur de France à Bogota, Jean-Michel Marlaud. "Nous évoquerons un accord humanitaire et ferons une nouvelle évaluation de la situation après l'envoi d'une mission humanitaire", avait indiqué l'ambassadeur.
 

Paris avait envoyé en Colombie début avril un avion médicalisé et des émissaires pour secourir Ingrid Betancourt, mais avait annulé sa mission une semaine plus tard après avoir essuyé un refus de la guérilla marxiste qui retient l'otage depuis six ans.
 
Vendredi, Alvaro Uribe a confirmé qu'il recevrait Bernard Kouchner  lundi à Bogota et réaffirmé qu'il s'opposerait à toute médiation de Hugo Chavez dans l'affaire de libération des otages. Jeudi soir, le président Nicolas Sarkozy a assuré dans un entretien télévisé qu'il ne "renoncerait pas" à obtenir la libération d'Ingrid Betancourt, et souhaité que Hugo Chavez, crédité d'une influence sur la guérilla colombienne, "continue à s'investir" en faveur de la libération des otages.
  (source)
Lire la suite

Pékin maintient ses attaques contre le dalaï-lama

27 Avril 2008 , Rédigé par Istvan Publié dans #Actualité




Au lendemain du geste d'ouverture de Pékin à l'égard du dalaï-lama, les médias chinois ont conservé, samedi 25 avril, un ton très sévère à l'encontre du chef spirituel tibétain. Vendredi, la Chine a proposé de reprendre le dialogue avec un représentant du dalaï lama, une annonce surprise à trois mois des Jeux Olympiques de Pékin. Un geste salué par Paris, Berlin, Londres et Washington.

Si le dalaï-lama a salué samedi l'offre de la Chine, il a souligné qu'il voulait des "discussions sérieuses" avec Pékin. "Je n'ai pas encore reçu d'informations détaillées, mais de manière générale il est bon de parler", a-t-il déclaré. Tout en précisant qu'il souhaitait "une discussion exhaustive" sur les problèmes du Tibet. Une rencontre uniquement destinée à calmer les inquiétudes de la communauté internationale n'aurait "aucun sens", a-t-il prévenu.

La presse officielle chinoise n'a mentionné que brièvement cette offre de dialogue, samedi, et a en revanche publié de longs articles réitérant ses attaques à l'encontre du dalaï-lama, en l'accusant de déstabiliser le Tibet."La clique du dalaï lama a utilisé tous les moyens possibles pour saper la stabilité et le développement du Tibet", a affirmé samedi le Quotidien du Peuple, l'organe officiel du Parti communiste chinois, sous le titre : "Leur action a sérieusement violé les enseignements bouddhistes".

COCKTAIL RÉPRESSION/OUVERTURE


Dans le même ordre d'idée, le Quotidien du Tibet cite un responsable chinois réitérant la position de Pékin : le dalaï-lama a orchestré les émeutes meurtrières du 14 mars à Lhassa. "La clique séparatiste du dalaï-lama est la principale source d'influence pesant sur la stabilité du Tibet. Elle est le principal problème caché pesant sur le développement stable du Tibet, nous promettons de mener une lutte résolue !", écrit le quotidien.

Le cocktail répression/ouverture de Pékin ne surprend pas certains sinologues. "Toutes les attaques à son encontre peuvent être vues comme des tactiques d'avant-négociations destinées en partie à renforcer le nationalisme et dans le même temps à affaiblir sa position lors de discussions à venir", a expliqué à Reuters Robbie Barnett, spécialiste du Tibet à l'université Columbia.

Rappelant que les six cycles de discussions engagés depuis 2002 entre la Chine et des émissaires du dala-lama n'ont produit aucun résultat tangible, l'universitaire estime cependant qu'"il est difficile de percevoir de bonnes intentions derrière les décisions de Pékin", ajoute-t-il.

Pour Andrew Fischer, spécialiste du Tibet à la London School of Economics, "la première indication du sérieux de la proposition chinoise sera de voir si les négociateurs disposent de plus de pouvoirs" que ceux ayant jusque là participé aux discussions seront envoyés pour négocier avec le dalaï lama.

"Si le Parti communiste est vraiment intéressé par des négociations sérieuses, le premier pas à accomplir est de limoger [le chef de la province] Zhang Qingli", connu pour son extrême sévérité, a estimé Tsering Shakya, professeur d'histoire tibétaine à l'Université de Vancouver

(source)


Voir le blog de Janus pour l'interview de Matthieu Picard
Lire la suite

Liberté pour Ingrid Betancourt

26 Avril 2008 , Rédigé par Istvan Publié dans #Actualité



"CHAQUE JOUR, IL ME RESTE MOINS DE MOI-MÊME"
Ingrid Betancourt


C'est entre Bogota et Paris , où son père est ambassadeur de Colombie  à l'Unesco, que grandit Ingrid Betancourt . Après de brillantes études en sciences politiques  à Paris, elle épouse un diplomate français. De retour en Colombie, elle est engagée au ministère des finances à l'âge de vingt-neuf ans. Députée et sénatrice, elle lutte contre la corruption et le trafic de cocaïne qui dévastent ce pays miné par plus de quarante ans de guerre civile, et dénonce les dirigeants compromis avec la mafia. Le projet de cette femme politique déterminée et courageuse : assainir le pays le plus corrompu d'Amérique  latine. En 1998, elle crée son parti, Oxygeno. Candidate écologiste aux élections présidentielles  Ingrid Betancourt est enlevée par les FARC  - forces armées révolutionnaires de Colombie - principale guérilla de Colombie avec plus de 17.000 hommes, inscrite par l'Union européene et les Etats Unis sur  la liste des organisations terroristes, sur une route au sud de Bogota, le 23 février 2002. Depuis, le monde entier  se mobilise pour obtenir sa libération.


Pour soutenir Ingrid Betancourt nous vous conseillons le site
AGIR POUR INGRID BETANCOURT.


Extrait du site

"C’est au lendemain de l’enlèvement d’Ingrid Betancourt et de sa directrice de campagne Clara Rojas, que les plus anciens d’entre nous se sont réunis pour constituer l’un des premiers comités de soutien à la cause des otages en Colombie.

Nous étions peu à l’époque à savoir que plus de 3000 personnes étaient séquestrées en Colombie. Notre premier engagement a été de médiatiser cette inhumanité en révélant le sort d’Ingrid Betancourt, qui mettait en lumière la situation des tous les otages en Colombie.

Depuis, de nombreux comités ont vu le jour, les sympatisants se comptent maintenant par centaines de milliers. Nous ne serons jamais trop nombreux pour porter haut et fort la voix de ceux qui sont réduits au silence."


Leur position face à cette tragédie

"Nous sommes convaincus que la situation en Colombie ne pourra évoluer que grâce à une médiation internationale facilitant la négociation d’un accord humanitaire entre le gouvernement colombien et les FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie).

L’accord humanitaire est la seule solution viable pour ramener les otages vivants ; les sauvetages militaires étant synonyme d’assassinats des otages par les FARC.

Seule une stratégie de non-violence permettra à la Colombie de sortir de l’impasse politique dans laquelle elle se trouve actuellement.

Ingrid étant franco-colombienne, nous considérons que la France et son gouvernement se doivent de tenir un rôle particulier dans la médiation internationale. Nous luttons pour cela avec les seules armes dont nous disposons, une forte mobilisation citoyenne qui dépend de vous !"


Les actions qu'ils menent

"La mobilisation du Comité de soutien s’organise autour de trois axes majeurs :

- Une sensibilisation grand public par l’organisation fréquente d’événements citoyens et participatifs tels que marches, rassemblements, conférences, concerts de soutien, actions de proximité, diffusion de la pétition, demandes de mise en place du portrait d’Ingrid sur les façades des édifices publics ...

- Une communication en direction de la presse et des médias, permanente tout au long de l’année, intense chaque fois que l’actualité l’exige.

- Un appel fort et constant auprès du gouvernement, des parlementaires et des institutions locales, dans l’unique but de construire une volonté politique concertée et déterminée pour parvenir à la libération de tous les otages en Colombie. "


Lire la suite

En Chine, manifestations contre la France

21 Avril 2008 , Rédigé par Istvan Publié dans #Actualité


Alors que la flamme olympique achevait son relais à Bangkok, Pékin est passé samedi et hier à la contre-offensive contre ceux qui dénoncent la répression chinoise au Tibet. Première cible : la France, principalement via l’enseigne des hypermarchés Carrefour, bien implantés sur le territoire chinois. D’où des manifestations dans huit villes du pays, dont Pékin. Celles-ci sont les plus importantes depuis le mouvement contre le Japon du printemps 2005. Elles sont aussi les premières dirigées contre la France depuis l’établissement des relations diplomatiques, en 1964. Pékin reproche à Paris le fiasco de la flamme olympique dans la capitale française et les menaces de bouder la cérémonie d’ouverture des JO.


Vindicte. Les protestataires, au nombre de plusieurs centaines, voire de plusieurs milliers, se sont ainsi rassemblés devant des magasins Carrefour, appelant au boycott du distributeur et entonnant des slogans hostiles à l’indépendance du Tibet, a indiqué l’agence officielle Chine nouvelle. Le plus gros rassemblement semble s’être déroulé à Wuhan, ville industrielle du centre, de huit millions d’habitants. Les manifestants portaient un drapeau français maculé de croix gammées et traitant Jeanne d’Arc de «prostituée». A Pékin, deux petites manifestations se sont aussi produites samedi aux abords de l’ambassade de France et du lycée français, selon des témoins cités par l’AFP.

Des manifestations de cette ampleur sont rares en Chine. Elles sont le plus souvent encadrées et organisées par des associations officielles, telles la Ligue de la jeunesse communiste.

(source)

Lire la suite

JO Pékin 2008 : quelle médaille pour les droits humains ?

18 Avril 2008 , Rédigé par Istvan Publié dans #Actualité



Amnesty International est préoccupée par la régression en matière de respect des droits humains à l’approche des Jeux olympiques de 2008.
Malgré les engagements des autorités chinoises, de graves atteintes aux droits humains continuent d’être commises en Chine.

Amnesty International prêtera une attention particulière à la mise en conformité des principes de base de la Charte olympique avec ces engagements d'amélioration que les autorités chinoises ont émises en 2001, quand la Chine a été finalement choisie pour accueillir les JO de 2008.

L’organisation se concentrera donc sur les points suivants : recours persistant à la peine de mort et à des formes abusives de détention administrative, incarcérations, torture, le harcèlement continu et la détention des défenseurs des droits humains, ainsi que la répression des journalistes tout médias confondu des médias y compris Internet.

Il convient d’accélérer la mise en œuvre des réformes nécessaires.

Des promesses non tenues et des violations persistantes :

- Peine de mort

- Détention arbitraire dont « rééducation par le travail »

- Entraves à la liberté des médias et répression sur Internet

- Harcèlement des défenseurs des droits humains

(source)

Le Premier ministre tchèque boycotte la cérémonie


DROITS DE L’HOMME : Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek va boycotter la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin. Le chef de la coalition de centre droit a déclaré que le régime nazi avait utilisé les Jeux de 1936 pour leur propagande et qu'il n'était pas souhaitable que la cérémonie d'ouverture de Pékin permette au pouvoir communiste chinois de démontrer sa puissance.



Lire la suite

Intolérance !

18 Avril 2008 , Rédigé par Istvan Publié dans #Actualité


France (Publicité) Deux homos sur un matelas, c'en est trop pour des ultras cathos «Scandale! Matelsom affiche l'homosexualité dans le métro parisien! (…) La campagne avec un tel visuel va durer un an. Ce que nous ne pouvons tolérer», annonce le blog E-deo.




Tout est parti de la nouvelle publicité de Matelsom, société de vente en ligne de matelas et de literie habituée aux murs du métro parisien. Dans l'un des visuels de sa campagne 2008, on peut voir deux hommes tendrement enlacés sur un lit (photo). Insupportable pour certains extrêmistes catholiques. «Lors de la première semaine, nous avons reçu deux appels.

Des personnes choquées, qui voulaient sauver notre âme. Autant dire que nous sommes restés comme des ronds de flancs», raconte Julie, rédactrice du blog de la société. Car pour E-deo, «Matelsom doit retirer ce visuel du métro, ou alors d'autres entreprises s'engoufreront dans la brèche et iront encore plus loin dans l'amoralité.» Il a donc lancé une opération de lobbying auprès du distributeur et de ses fournisseurs.

Mais Matelsom campe sur son «opinion de partage et de tolérance» et estime que s'opposer à l'affichage des homos relève de «l'ineptie». Cette campagne d'affichage de Matelsom, mise en place en février, doit durer au moins un an. Les affiches sont présentes sur toutes les rames du métro parisien et du RER, soit 1.050 emplacements. L'affiche la plus présente est celle d'un couple de jeunes hétéros ainsi qu'une mère et son enfant, puis celle d'une femme seule, puis le fameux couple gay, ainsi qu'un couple sénior.

(source Têtu)

Dans la vie, il n'est rien de plus intolérable , ni en fait de moins toléré que l'intolérance.

Lire la suite

Crise au sein du CIO

10 Avril 2008 , Rédigé par Istvan Publié dans #Actualité


10 avril 22:13 - PEKIN (AFP) - Le Comité international olympique, pris dans la tourmente après les violences qui ont émaillé le parcours de la flamme olympique, a rappelé jeudi à la Chine ses promesses d'améliorer les droits de l'Homme avant les Jeux, s'attirant une réplique immédiate de Pékin.

Le président du CIO Jacques Rogge a reconnu à Pékin que le mouvement olympique "traversait une crise", mais qu'il avait connu par le passé de "plus grosses tempêtes" et allait "rebondir".


Après les violences de l'étape parisienne lundi, puis le parcours écourté à San Francisco mercredi, sous la menace des militants pro-Tibet, Jacques Rogge a toutefois confirmé que le périple de la flamme autour du monde, qui se poursuit jeudi et vendredi à Buenos Aires, ne serait pas abrégé.

Il a assuré les athlètes devant participer aux Jeux olympiques du mois d'août à Pékin que la "crise" actuelle serait surmontée, rappelant à la Chine ses engagements pris, "avant l'attribution" des Jeux, à "faire avancer la question sociale, notamment les droits de l'homme".

"Nous demandons absolument à la Chine de respecter cet engagement moral", a-t-il ajouté.

Sa déclaration a provoqué une réaction rapide de Pékin, qui a demandé au CIO de ne pas politiser le dossier des JO.

"Je crois que les responsables du CIO soutiennent les Jeux olympiques et adhèrent à la charte olympique (stipulant de) ne pas introduire de facteurs politiques hors de propos", a dit la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Jiang Yu.

"J'espère que les responsables du CIO continuent d'adhérer aux principes de la charte olympique", a-t-elle ajouté.

Devant les représentants des 205 comités olympiques nationaux réunis dans la capitale chinoise, où se déroule jeudi et vendredi la session de la commission exécutive du CIO, M. Rogge a tenu un discours combatif, leur enjoignant de motiver les athlètes avant les jeux de Pékin.

Il a jugé que le relais de la flamme olympique n'avait pas été l'événement "heureux" qu'il avait espéré en raison des incidents de Londres et Paris.

Le chef spirituel en exil des bouddhistes tibétains, de passage à Tokyo avant de se rendre aux Etats-Unis, a lui réaffirmé son attachement à la tenue des JO de Pékin en regrettant "que le gouvernement chinois en vienne à (le) diabiliser".

Selon le gouvernement tibétain en exil, la répression des manifestations par les forces chinoises a fait 150 morts. Pékin affirme que les "émeutiers" tibétains ont tué 20 personnes.

Le secrétaire géneral des Nations unies, Ban Ki-moon ne participera sans doute pas à la cérémonie d'ouverture, selon ses collaborateurs qui ne lient cependant pas cette absence à la question des droits de l'homme mais à des raisons de calendrier.

Aux Etats-Unis, le candidat républicain à l'élection présidentielle John McCain a estimé que le président George W. Bush devrait envisager de ne pas participer à la cérémonie d'ouverture "si la politique et les actions des Chinois ne changent pas".

La Maison Blanche n'a pas pris position sur la question du boycott mais a réaffirmé jeudi le droit des manifestants d'exprimer leur opinion "librement et pacifiquement".

Sept experts des droits de l'Homme à l'ONU ont fait part jeudi de leur "profonde inquiétude" sur la répression au Tibet et demandé à Pékin un libre accès à la région pour les journalistes et observateurs indépendants.

Mais la Chine a rejeté une demande de Louise Arbour, Haut commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme, de se rendre au Tibet.

(source)

Lire la suite

La Chine éteint la flamme olympique

8 Avril 2008 , Rédigé par Istvan Publié dans #Actualité

 



Quant à la flamme olympique, étouffée par le cynisme stalinoïde du régime chinois, elle s’est changée en un honteux lumignon écrit Laurent Joffrin dans Libération et le relais mondial va se changer en chemin de croix pour l’orgueil chinois... C’est, dit-il encore, la pleutrerie olympique des autorités sportives qui vient de produire son inévitable résultat, et Paris a retrouvé pour l’occasion son sens de la révolte, pour rappeler que l’hypocrisie sous couvert de neutralité olympique avait une limite, une limite inscrite dans la charte olympique et qui s’appelle le respect de la dignité humaine, au Tibet comme ailleurs.

une anecdote passée inaperçue hier et racontée dans l’Equipe, elle en dit long sur l’attitude chinoise et sur l’embarras général : l’ambassadeur de Chine à Paris a piqué une grosse colère hier matin et l’a fait savoir au Comité olympique, pas question de laisser les athlètes porter le fameux badge " Pour un monde meilleur", un slogan pourtant pas franchement polémique et bien inoffensif, pas de quoi fouetter un censeur chinois... Et pourtant un monde simplement meilleur, ça doit lui être tellement étranger que l’ambassadeur menace de faire arracher chaque badge de la poitrine des athlètes s’ils persistent à le porter pour le parcours de la flamme dans les rues de Paris. 

Réponse hier matin de David Douillet, joint par le président du Comité national olympique Henri Sérandour à la fois inquiet et lui aussi en colère : les Chinois n’ont qu’à essayer de me l’enlever, le badge, et ils vont voir ce qui va leur arriver. C’est vrai qu’à la place de l’ambassadeur chinois, on y réfléchirait à deux fois...


Et commentaire agacé d’Henri Sérandour à qui personne n’a pourtant jamais prêté la fibre révolutionnaire genre Cohn-Bendit : On a tout fait pour que les athlètes portent un badge qui n’attaque pas directement la Chine, mais vu leurs réactions, si les Chinois préfèrent, nos athlètes peuvent aussi porter un badge avec des menottes pour que le message soit plus clair.

Midi Libre : pendant la cavalcade parisienne, au Tibet, on continue de bâillonner, de torturer et de tuer. Alors une journée pour rien, peut-être pas, pour la Voix du Nord, il ne faut pas oublier que ces Jeux Olympiques offrent toujours une occasion rêvée de plaider la cause tibétaine, et n’en déplaise à Pékin, c’est la planète entière qui l’a maintenant compris.



(source)

Lire également les blogs suivants le blog de Janus  
et celui de Gay Crew blog spot

Lire la suite

La flamme olympique à Paris

7 Avril 2008 , Rédigé par Istvan Publié dans #Actualité


 


Après avoir été brièvement éteinte, mise à l'abri à plusieurs reprises, la flamme olympique a gagné son point d'arrivée, le siège du Comité national olympique et sportif français à côté du stade Charléty, en bus, où elle est arrivée vers 17h30. Harcelés par les militants depuis le départ de la Tour Eiffel à la mi-journée, les organisateurs ont en effet jeté l'éponge, en annulant les derniers relais.

 

 

A l'Hôtel de Ville déjà, à cause des nombreux manifestants qui s'étaient massés devant la mairie de Paris, la cérémonie qui devait y avoir lieu a été annulée, et la flamme a poursuivi son chemin sans s'y arrêter. "Ce sont les officiels chinois qui ont refusé que la flamme s'arrête place de l'Hôtel de ville. J'en prends acte", a déclaré le maire de Paris, Bertrand Delanoë. Mais il semblerait que ce soit un incident devant l'Assemblée nationale qui a poussé les officiels chinois, notamment l'ambassade de Chine en France, qui décident du parcours de la flamme, à écourter le relais. Une quarantaine de députés de tous les groupes politiques, pour la plupart ceints de leur écharpe tricolore, s'étaient en effet alignés au passage de la flamme sur le mur bordant le jardin de la buvette des parlementaires. Certains agitaient de petits drapeaux tibétains, plusieurs ont scandé "Liberté pour le Tibet". A leurs pieds était exposée une banderole sur laquelle on pouvait lire "Respect des droits de l'homme en Chine".

 


La flamme éteinte pour "raisons techniques"

Depuis son départ du premier étage de la tour Eiffel lundi midi, la flamme a été très chahutée. Tout au long du parcours, plusieurs personnes ont par exemple tenté de s'allonger sur la chaussée, avant d'être délogées par la police. Le relais à pied a été interrompu à plusieurs reprises, la torche ayant été mise à l'abri dans un bus. Elle a même été éteinte une vingtaine de minutes "pour des raisons techniques", a annoncé la préfecture de police de Paris, alors que la torche approchait de l'immeuble de France Télévisions, à l'ouest de Paris.

Au moins vingt personnes, dont la vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, Mireille Ferri, qui transportait un extincteur, ont été interpellées par la police. L'une d'elles a été placée en garde à vue pour "violence à l'encontre d'agent de la force publique" et "port d'arme prohibé". Parmi les personnes arrêtées, trois militants de Reporters sans frontières, qui avaient déployé un drapeau noir du premier étage de la tour Eiffel et qui s'étaient enchaînés aux structures métalliques du monument. Sur la rive droite au niveau du quai Saint-Exupéry, dans le XVIe arrondissement, une demi-douzaine de personnes ont également tenté d'éteindre la flamme avant d'être écartées par les forces de l'ordre. Un peu plus tôt, quatre hommes avaient été interpellés par la police dont deux militants de Reporters sans frontières qui tentaient de sauter par dessus les cordons de policiers pour atteindre la flamme qui était à quelques mètres d'eux. Par ailleurs, le chef du service des journalistes reporteurs d'images de France 2 accuse les forces de l'ordre d'avoir "mis à terre et frappé à la tête" un de ses journalistes pendant qu'il filmait sur le trajet de la flamme olympique.

 


Autre incident, cette fois-ci sur l'esplanade des droits de l'Homme au Trocadéro : une brève altercation s'est déroulée quand un sympathisant de la Chine a traversé le parvis, en brandissant un drapeau chinois. Des manifestants l'ont invectivé et ont tenté de lui arracher son drapeau. Mais des policiers en civil sont rapidement intervenus pour s'interposer. L'homme a notamment lancé en français : "JO, esprit sportif". En fin de journée, des échauffourées ont également éclaté entre des militants pro-tibétains et pro-chinois, à proximité du Stade Charléty. Les deux camps, qui arboraient des drapeaux tibétains et chinois, ont échangé des slogans antagonistes, avant d'en venir aux mains. Après une bousculade et des échanges de coups, les forces de l'ordre sont intervenues.

 


(source)

La présentatrice du journal de 22 heures (14 heures GMT) diffusé sur la principale chaîne de la télévision centrale, CCTV1, a indiqué qu’un petit nombre de personnes avaient tenté de perturber le passage à Paris et à Londres, sans cependant entrer dans les détails pour la capitale parisienne. Auparavant, sur fond d’images du passage de la flamme à Paris, avec une présence importante de policiers, l’envoyé spécial de CCTV avait évoqué l’accueil «chaleureux des habitants de Paris, des Chinois d’outre-mer, des étudiants chinois». «J’ai vu beaucoup de drapeaux chinois», a-t-il dit.

Aucune chaîne de télévision chinoise n’a retransmis en direct l’étape parisienne de la flamme des jeux Olympiques de Pékin. Auparavant, seuls les médias chinois à destination de l’étranger, comme le service en anglais de l’agence Chine Nouvelle ou la télévision internationale en anglais CCTV9, ont fait mention des incidents à Paris.

(source)

Lundi, le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge a appelé à Pékin à une résolution pacifique de la crise au Tibet et condamné l'usage de la violence. "Le CIO a exprimé sa vive inquiétude et appelé à une résolution rapide et pacifique au Tibet", a-t-il déclaré.

"Quelle que soit la raison, la violence n'est pas compatible avec les valeurs de la flamme olympique ou des jeux Olympiques", a affirmé M. Rogge, qui doit présider dans la capitale chinoise à partir de mercredi la commission exécutive du CIO.

Lire la suite

JO: les sportifs français appellent à "un monde meilleur"

7 Avril 2008 , Rédigé par Istvan Publié dans #Actualité


Le badge qu'entendent porter les sportifs français avant et pendant les jeux Olympiques de Pékin a pour but d'appeler "à un monde meilleur", via le respect des droits de l'Homme, mais aussi d'assurer la sérénité d'athlètes souvent las d'être sollicités sur la situation au Tibet. 

Sous le sigle du CNOSF (les anneaux olympiques accompagnés du mot France), le slogan "Pour un monde meilleur" est censé affirmer l'attachement des sportifs français aux valeurs humanistes qui sont "celles de l'olympisme", a rappelé le perchiste Romain Mesnil, à l'origine de l'initiative, et "ne se limitent pas à la situation au Tibet", a ajouté l'escrimeuse Laura Flessel.

Le député UMP Lionnel Luca, président du groupe d'études sur le Tibet à l'Assemblée, a raillé "l'insignifiance rare" du badge présenté. Selon lui, le slogan "pour un monde meilleur" est l'émanation d'une "novlangue caractéristique de notre époque", où l'on "n'ose plus revendiquer un monde libre qui pourrait froisser les dictatures".

La broche du consensus, qui doit satisfaire les sportifs les plus engagés comme les plus frileux, ne devrait pas effaroucher les gardiens de la charte olympique qui stipule qu'"aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n'est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique", ni les juristes du Comité international olympique qui traquent tout détournement des anneaux.

"Sur le badge, les anneaux sont accolés au mot France ce qui signifie que seul l'accord du CNOSF est nécessaire", a indiqué l'ancien champion du monde du 400 m haies Stéphane Diagana, tandis que Mesnil précisait que la référence à "un monde meilleur" figurait en toute lettre dans la charte olympique.

"Avec ce badge, on remet les valeurs de l'olympisme au coeur des JO, organisés dans un pays qui ne les respecte pas", a commenté Mesnil, l'un des athlètes les plus engagés. "On doit rendre aux anneaux leur sens originel."

 

.

 

Lire la suite
<< < 10 20 21 > >>